dimanche 11 novembre 2012

Court-métrage: Granby mystère

 
 
Titre : 
Granby Mystère : Milice anachronique secrète occulte

Réalisateur : Christian Leduc & Marc-Antoine K. Phaneuf

Date de sortie : 
Novembre 2012
 
 
Synopsis :

Ce mini-documentaire fictif met en scène deux détectives à la recherche de preuve qui pourrait accuser trois personnes de pratiquer des pratiques occultes. Ces deux enquêteurs travaillent pour une télé-série d'enquête paranormale.

Critique :

Tout d'abord, j'adore les courts-métrages et j'ai été tout simplement ravis d'avoir la chance d'assister à la projection d'un documentaire amateur. Et ce qui m'a attiré le plus dans le scénario est qu'il ne suffisait que montrer des photographies et une voix en arrière-plan pour nous expliquer toute l'histoire. On y retrouvait aussi un humour ironique et acide par l'action des deux espions envers des innocentes personnes. Bref, ce n'est pas l'un de mes meilleurs courts-métrages de ma vie, mais je n'aurais pas fait mieux et c'est pourquoi s'en ai un bon divertissement.
 
 
 
 
 
 

dimanche 21 octobre 2012

Lumière de décrochage : Les Amours Imaginaires








Réalisateur: Xavier Dolan
Date de sortie : 2010
Durée : 85 minutes















Synopsis:

Françis (Xavier Dolan) et sa meilleure amie Marie (Monia Chokri), tombe tous les deux amoureux d'un garçon nommé Nicolas (Niels Schneider). Bien déterminé, ils décident de le charmer avant que l'autre y arrive. Que le meilleur tombe amoureux...



Lumière de décrochage :
c'est un lumière diffusé par un projecteur qui se situe en arrière et en diagonal du sujet.





Quant Marie se trouve dans la fête d'anniversaire de Nicolas, elle se sert un verre d’alcool. On peut voir le trait de lumière qui se pose sur la courbe de ses cheveux.






Nos trois personnages sont avachi sur un banc, dans un parc publique. Le soleil joue le rôle de l'éclairage, offrant un contraste de matinée.








Monia Chokri, qui s'en va affronter son adversaire avec une forte attitude, nous laisse paraître un coin de lumière sur son côté gauche du visage.








J’ai bien aimé ce petit film. Certes j'ai vu des scénario plus dramatique-romantique que celui des Amours Imaginaires, quoique ce film m'avait bien accroché, car son côté français ajoutait un charme nouveau et frais.

The Master








Réalisateur: Paul Thomas Anderson
Date de sortie : 7 septembre 2012 (Canada)
Durée: 137 minutes











Bonjour à tous! je profite de l’occasion pour vous présenter un film que j'ai eu l'honneur d'observer. The Master est un film qui se dit révélateur. Ce long métrage veut dévoiler le véritable aspect caché des organisations par exemple les sectes.

                                                             Synopsis:


Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman), un ancien soldat de la 2e guerre mondiale, décide de fonder une secte ayant pour pratique une sorte d'hypnose. Dans son mouvement, il recueille Freddie Quell (Joaquin Phoenix), un homme solitaire qui devient le garde du corps du gourou, jusqu'à ce que plusieurs questions viennent le déranger.



Langage cinématographique :




Dans les premières scènes du film, des soldats revenus des combats sont sur le point de revivre une nouvelle vie. L'image à droite présente un overhead shot. C'est-à-dire une vue en plongé extrême.







Quant Freddie Quell s'enfuit d'un groupe de travailleur en colère suite à un malentendu, un grand travelling latéral est réalisé pour montrer toute la solitude de l'acteur (Joaquin Phoenix).







Le gourou s'avance dans l’allée heureuse et naïve de membre de la secte. La caméra, placée en avant de l'acteur recule lentement, donc un travelling arrière pour bien montré l'influence du personnage.




Personnellement, je crois que ce film est l'un des meilleurs films qui utilisent le langage corporel le plus souvent. Fort et sensible, ce film nous amène à réfléchir et tout comme le maître à ces agneaux, ce long métrage nous joue des tours.






samedi 20 octobre 2012

Le language cinématographique : La Jeune Fille de l'eau









 Date de sortie : 2006
Réalisateur : M. Night Shyamalan 
Durée :  105 minutes














Bonjour à tous! Me revoilà dans une autre analyse cinématographique!! J’ai eu beaucoup de mal à choisir un film différent de l’ordinaire et j’ai nommé « La jeune fille de l’eau », un conte fantastique réalisé par M. Night Shyamalan sortit en 2006. Ce film n’est peut-être pas le plus connu de sa filmographie, mais je l’ai bien aimé.
Petite anecdote : le scénario pourrait peut-être paraitre certes naïf, mais l’histoire de La jeune fille de l’eau était un conte que M. Night Shyamalan racontait à ses deux petites filles avant de s’endormir. Ce film n’avait donc pas le but d’impressionner, mais de faire rêver…
  


Synopsis :

Cleveland Heep (Paul Giamatti), un gardien d'un vieil immeuble découvrit une nymphe (Bryce Dallas Howard) au fond de la piscine publique. Cette belle créature possède un don de voyance sur l'avenir de chaque habitant du bâtiment et lui révèle qu'elle vient d'un monde parallèle souterrain. Cherchant à tous pris à y retourner, la nymphe doit, avec le gardien et les autres, trouver un moyen d'échapper aux monstres maléfiques qui veulent l'empêcher de partir.



Le langage cinématographique




Story, la nymphe, se trouvant dans l'un des appartements de l'immeuble, admire les trois miroirs. on assiste alors a un effet de reflet. Ce qui met alors la jeune femme en valeur.












 « Man thinks they are each alone in this world. It is not true. »


Dans cette petite séquence, on voit clairement la belle nymphe qui s'adresse au gardien avec un gros plan. Pour que l'on se concentre sur elle qui murmure de sages paroles.









Voici un plan d'ensemble, qui nous permet de déterminer le lieu, le temps et la situation du sujet. Dans ce cas-ci, Cleveland Heep s’apprête à rentrer chez lui peu de temps avant de rencontrer Story.






Le moment où la nymphe s'apprête à sauter dans la piscine, le gardien l’enlaçant. La caméra est dans la piscine et les films d'en dessous, donc elle effectue une vue en contre-plongé.








Magie, univers parallèles, créature fantastique, tout ce qui se rapporte à la créativité et l’imagination, bref c’est un de mes films fétiches. Et je crois que l’on peut clairement dire que ce long-métrage, artistiquement divergent, n’avait pas pour but de se faire connaitre, mais de pouvoir donner du divertissement pur et simple.




jeudi 27 septembre 2012

Le chat du rabbin












Date de sortie : 1er juin 2011
Durée : 80 minute
Réalisation : Joann Sfar et Antoine Delesvaux








 Synopsis:


En Algérie, au début du XXe siècle, un chat acquit miraculeusement le don de parole et se met à dire ce que l'on ne veut pas entendre. Le rabbin, son maître, choqué, interdit sa fille de voir son propre chat parlant. Il doit faire sa Bar-Mitsvah pour la fréquenter. Puis, depuis l'arrivée d'un russe s'enfuit de son pays natal pour les embarquer dans une aventure rocambolesque à la recherche de Jérusalem.








...
Drôle, attachant et sarcastique, c’est une histoire qui nous fait vivre une aventure toute aussi effrontée que surréaliste. Une fable qui nous sert de leçon sur la juive séfarade. Personnellement, j'ai adoré le rôle qu'a joué le chat, qui nous montre un trait de personnalité très critique et pointu.




Dans un film, il faut inclure le langage cinématographique pour construire une bonne réputation. Alors imaginez dans un film d'animation, toute la difficulté à créer des plans. Parmi ceux-ci, j'ai particulièrement adoré ce plan que vous voyez ci-dessous. Un très beau plan en plongé sur un ensemble, nous présentant le chat et son maître, dans son bureau.









Saviez-vous que Le Chat Du Rabbin était tout d'abord une bande-dessinée ?