lundi 30 novembre 2015

Critique de film : The Pianist





Titre : The Pianist
Réalisateur : Roman Polanski
Date de sortie :  2002
Genre : historique - drame
Durée : 144 minutes













Synopsis :

C'est l'histoire de Władysław Szpilman, un jeune pianiste juif polonais qui vit la seconde guerre mondiale en Varsovie. Les Nazis s'emparent de sa ville et commence l'exportation des Juifs dans des camps de concentration. séparé de sa famille, Wladyslaw entame un chemin à travers la guerre pour survivre dans un paysage chaotique.

Critique:

Touchant, émouvant, ce film m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup aimé le fait que l'histoire suivait constamment le personnage principal et ne se perdait pas trop sur les faits historiques. Malgré son ton très dramatique, le film est presque silencieux et ça permet d'équilibrer l'atmosphère présentée à l'écran. Les personnages sont attachants et le scénarios tient la route.

Je noterais un sept sur 10 pour ce film.

jeudi 19 novembre 2015

Films à venir : The Nigntmare



Date de sortie : Janvier 2015
Réalisateur : Rodney Asher
 Genre : Documentaire - Horreur - Triller


Synopsis :

Dans ce documentaire, on présente huit personnes qui souffre de paralysie du sommeil ainsi qu'une représentation visuelle de leur expérience.


Commentaire :

Depuis mon enfance et encore une nuit sur trois aujourd'hui, je souffrais de cette fameuse paralysie du sommeil. La paralysie du sommeil est un état entre le sommeil et le réveil causé par le stress et le surmenage. Le cerveau est partiellement éveillé, mais pas le corps. Durant ce moment de paralysie, on subit des hallucinations auditives, visuelles et kinesthésie. Ce genre de problème s'accompagne d'un sentiment d'anxiété et de peur.

En grandissant, Je m'intéressais à ce phénomène au point de me fasciner et c'est avec une grande surprise que j'apprenne l'existence de ce documentaire. Au moment où j'ai visionné la bande-annonce, j'ai eu quelques inquiétudes. Non pas par le sujet du long-métrage, mais plutôt par son fond dramatique et sa présentation exagérée. J'aime beaucoup les films d'horreurs et les documentaires, mais comme c'est un sujet qui me touche personnellement je comprends la délicatesse de tourner un documentaire sur une scientologie comme la paralysie du sommeil.

Toutefois, je n'en peux plus d'attendre sa sortie. Ce genre de documentaire est rare et comme c'est le réalisateur Rodney Asher (Room 237), je pourrais enfin montrer à mon entourage ce que je vis chaque nuit (je ne crie pas forcément, mais l'homme noir le fait bien lui).




























lundi 16 novembre 2015

Cinéma Noir : Dark City
















Titre: Dark City
Réalisateur: Alex Proyas
Date de sortie : 27 février 1998
 Genre: Science-fiction - Triller
Origine : U.S

















Synopsis :


Tous commencent dans une salle de bain, John Murdoch se réveille amnésique. Il est recherché pour meurtre. Poursuivi par un détective et la police, il arpente les rues de la ville. S’apercevant de la météo qui plongeant la population dans un profond sommeil, il assiste à la modification d'une ville tout entière. C’est alors que de lugubres personnages nommer "Les étrangers" apparaissent pour changer la ville. Menant l'enquête, la vérité sera plus dure et énorme qu'on le croit.




Caractéristique


 Personnage:



John M. est le héros principal. il est amnésique et peut avoir un passé lourd, car il est accusé de meurtre. Il a le rôle du ''traqué'' dans le récit.





Puis il y a le détective Bumstead qui le poursuit en essayant de comprendre toute la véritable machination.













Emma Murdoch et Anna qui sont la même femme, en changeant d'identité, joue en quelque sorte la femme fatale.












 Et enfin les "étrangers" qui sont les coupables de l'histoire. De grands personnages minces à la peau blanche et aux vêtements noirs qui sont aussi mystérieux que leur présence dans l'intrigue.


Et dans le rôle du savant fou, il s’agit du Dr Daniel P. Schreber, l'homme qui est un serviteur des ''étrangers''.

On retrouve les figurants typiques des films noirs qui sont peu fréquentables; prostitués, ivrognes, policiers, etc.





Les lieux présenté dans le film sont principalement les ruelles, les chambres d'hôtel sombres etc.








Le thème qui est montré dans ce film est la nuit, car le mystère de l'histoire se base principalement sur ce fait puisqu'il ne fait jamais jour dans la ville. Il y a toutefois l'apparition d'une morale ambivalente de la part des oppresseurs puisqu'ils se disent ''dirigeants de ce monde''. Le crime, bien sûr, est ce qui donne un sens au puzzle que le personnage principal essayent d'amasser par l'intermédiaire de meurtre.


Critique :

Dark Cities est un film que je classerais dans la science-fiction plutôt que dans le film noir. Mais il reste toutefois un film noir par ses décors impressionnistes qui sortent du film Matrix (1999), ses personnages et son intrigue. J'ai beaucoup aimé le film. La noirceur au fond de la toile, un peu de folie dans le scénario et un mystère qui remet en question votre monde. À mon grand bonheur, il y a un peu du genre ''film d'horreur'', surtout au moment où on rencontre ces grands bonshommes blanchâtre se déplaçant en patin à roulette. C'est dans une sinistre mise en scène qu'on incruste une enquête policière et c'est aussi étrange que malfaisant. En fait, il me fait penser au film The Truman Show (réalisé par Peter Weir en 1998), mais qui aurait été produit par le fils de Tim Burton et John Carpenter. (joke)
Bref, j'ai toujours adoré le côté imagination des films fantastiques et c'est exactement ce qu'on nous présente dans ce long-métrage. Je lui accorderais donc la note de 8/10.


Si vous avez une opinion différente, semblable ou des questionnements, n'hésitez pas à me faire part! :)









samedi 7 novembre 2015

Critique de film : Tangerine




Réalisateur : Sean Baker
Date de sortie : 30  Décembre 2015
Durée : 1h 28min
Genre : Drame - Comédie
Nationalité : Americain












Synopsis:

À sa sortie de la prison durant la veille de Noël, Sin-Dee Rella (Kitana Kik), une jeune prostitué transsexuelle entame une course à travers la ville afin de retrouver son amant infidèle.



Critique :

Pour film indépendant avec un budget d'environ 100,000, qui a été tourné avec des Iphone 5S équipés de lentilles anamorphiques, jamais j'aurais su que l'on pouvait tourner un film avec si peu de matériel primaire. Malgré ses plans qui donnent l'impression d'avoir été tourné à l'épaule et son attitude semblable au documentaire avec ses ''prises sur le vif'', Tangerine est une espèce de course-poursuite dans un ghetto avec une adrénaline qui nous chatouille la curiosité sur la suite des événements.

Ce petit film m'as surpris sur son fond ainsi que sur sa forme. Même si l'un de mes alter-egos adore ce type d'humour, j'ai pu toutefois constater que les plans ont une esthétique très personnelle au film. Il existe un drôle de contraste qui oppose des plans aux allures amateurs à certains autres plans qui ont une symétrie inattendue.


Un autre contraste qui nous est présenté dans ce long-métrage est le ton. On assiste à un humour libre qui aborde subtilement des sujets tels que l'homosexualité, les préjugés raciaux, la transsexualité, etc. Mais on enveloppe le tout avec les thèmes très tabou comme les drogues, la prostitution, le crime organisé, l'infidélité, etc.


Malgré son environnement réel, on a l'impression d'entrer dans univers complétement différent. c'est un monde qui n'appartient pas au nôtre, où tout est propre et soigneusement arrangé. On assiste à un petit environnement hostile, cru et sans retenue qui est pourtant le quotidien de ses habitants. L'un des seuls moments où on se rend compte de ce fait est au moment où une  prostitué nouvellement arrivée se trompe de trottoir étant donné de sa clientèle précise.


Finalement, je lui donnerais une note de 8/10. Mais je tiens à souligner que ce film est pour un public mature et ouvert aux sujets tabous.

Si vous avez une opinion différente, semblable ou des questionnements, n'hésitez pas à me faire part! :)







jeudi 5 novembre 2015

Analyse Cinématographique : The Cell





The Cell
Date de sortie :19 Août 2000 
Durée : 1h 47min
Réalisateur : Tarsem Singh
Genre : Fantastique, triller, horreur.
 Origine : Germano-Américain












 Synopsis : 


Stargher (Vincent D'Onofrio), un tueur en série, est arrêté par la police et tombe dans un coma laissant sa dernière victime dans un piège mortel qui se déclenche automatiquement. On appelle alors l'expertise du psychologue Catherine Deane (Jennifer Lopez) afin d'entrer en contact avec le subconscient du meurtrier à l'aide d'une machine expérimentale. On assiste alors à un univers remplit de souvenirs tout aussi traumatisant qu'effrayant.


Caractéristique du film fantastique
 

Le thème, qui montre un combat entre le bien et le mal, est décidé par le tueur (qui représente le mal) et la psychologue (qui est le bien).







 Les personnages :

 
Les monstres psychologiques, qui est interprété par le tueur Stargher. Il est représenté en quelque sorte comme le monstre de Frankenstein créé par son propre mental.


 

Le monstre physiologique est une autre personnalité de lui-même qui n'a pas de grande déformation visuelle, mais qui est représenté avec un maquillage s'expliquant comme une partie de son anatomie.




 
Les lieux qui dominent le film dans ses moments fantastiques sont les lieux clos qui se déroule dans le subconscient du tueur (les chambres d'enfermement, la maison d'enfance de Stargher, etc).



Toutes les scènes qui se passent dans le subconscient de quelqu'un nous présente un décor limité visuellement pour donner l'impression que le subconscient est matériel.



Aspect technique :


Les scènes du film sont dominées par deux couleurs très distincte : le rouge foncé et le bleu. On assiste à peu de luminosité et à un contraste élevé des couleurs comme le démontre la scène à droite.





Critique : 

The Cell, réalisé par Tarsem Singh, m'as beaucoup plu. Même si je crois qu'il a beaucoup trop de point négatif pour en faire un bon film. Tout d'abord, j'avais adoré The Fall sortit en 2008, j'ai été divertis par Immortals (2011) et j'ai regardé Mirror Mirror (2012). Sans connaître le fait qu'ils viennent tous du même réalisateur, j'ai regardé en dernier The Cell et c'est le visuel de The Fall qui m'a vendu la mèche.
Étrangement, le visuel me rappelle la série Hannibal (2013-2015) où la mise en scène était méticuleusement préparé pour donner un effet artistique très propre.
Je crois que je peux affirmer en toute sincérité que ce n'est pas le film qui a un scénario qui se dit le plus original, mais plutôt a un étonnant visuel. L'histoire du film n'est qu'une vulgaire réplique des séries B où il est question de policiers et d'enquêtes afin de sauver une jeune victime prisonnière. Il n'y a  rien de nouveau. Plus le fait que je ne porte pas particulièrement Jennifer Lopez dans mon cœur mais c'est mon point de vue.

Je lui accorderais un 5/10, 5 étant la qualité visuel du long-métrage.



Si vous avez une opinion différente, semblable ou des questionnements, n'hésitez pas à me faire part! :)