lundi 14 septembre 2015

Analyse Cinématographique : Un long dimanche de fiancaille





Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
Date de sortie : 27 octobre 2007
Durée : 134 minutes 












Synopsis :



Ce récit nous raconte une histoire qui se passe en 1919. Mathilde, une jeune femme de campagne un peu effrontée et courageuse part à la recherche de son amant, partit en guerre. Elle refuse de croire ce qu’on lui rapporte : qu’il est péri sur les champs de batailles. C’est en retraçant le parcours de quatre condamnés à mort par le court martial ainsi que Manech (l’amant de l’héroïne). C’est alors que commence une aventure remplit d’obstacles et d’émotions à la recherche de son bien-aimé. 
Dans ce long-métrage, on retrouve Audrey Tautou (Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulin), Gaspard Ulliel (Le Pacte des loups) et Marion Cotillard (La Môme).


Le langage cinématographique

 

Plan de grand ensemble et panoramique horizontal :

Comme on peut le voir ci-dessous, nous avons un plan de grand ensemble au moment où le détective privé, engagé par Mathilde, arrive en Corse. Le panoramique s'effectue en suivant le personnage dans l'image essayant d'entrer en contact avec l'homme sur l’âne.
 


Plan d'ensemble :

 Dans cette scène, alors que Mathilde se confie sur la tombe d'un soldat, on effectue un plan d'ensemble afin de nous présenter l'endroit précis.



 :
Travelling latéral :

Au moment où Mathilde lit une lettre envoyée par une femme de l'un des cinq soldats, la caméra effectue un travelling latéral afin de la suivre dans ses réflexions.



Plan séquence :

La caméra poursuit Jodie Foster et Audrey Tautou pour donner l'impression d'une course-poursuite dans un marché inondé de personnes.




Split-Screen :

Le Split Screen dans une scène où deux personnes (ou plusieurs) sont au téléphone est un coup classique.








Champ-contre-champ :

Alors que Mathilde converse avec un ancien soldat, on peut clairement voir que l'effet champs-contre-champs améliore le rythme de la conversation.






Hors-champ :

L'un des cinq soldats décide de se donner la mort en défiant les lignes ennemies. On peut le voir crier et jurer en regardant hors du champ de la caméra.



Profondeur de champ :

 Dans cette scène, qui se passe dans un café, nous avons une grande profondeur de champ afin d’épouser le décors aux personnages.



 Le gros plan :

 Durant le moment où le dernier soldat se réveille sur le champ de bataille, la caméra encadre son visage.




Plan rapproché épaule :

Quand le cuisinier de guerre témoigne sa version des faits à Mathilde et ses deux tuteurs autours d'une table.











Plan rapproché taille



Mathilde se mit a courir pour pouvoir rattraper la voiture qui emportait son amant vers la guerre afin de lui donner un dernier ''au revoir''. C’est en s’arrêtant que la caméra fit un plan rapproché à la taille.



 Très gros plan :



C'est dans un entrepôt à dirigeable qui se fait bombarder qu'on zoom sur une bombe qui n'avait pas encore explosé pour nous montrer le mécanisme de la bombe.





Plan moyen :

Ci-dessous, Marion Cotillar, dans le rôle de la femme fatale, est encadré par la caméra de la tête au pied.






 Overhead shot

Au moment de la visite des archives de guerre classées confidentielles, Mathilde, voulant voler des informations afin de retrouver son amant, grimpe sur une chaise et essayera d'atteindre le précieux document.


 Plan en plongé :

En contre-plongé, on peut apercevoir Mathilde assise sur les épaules d'un personnage secondaire en route vers un ancien champ de bataille.

Plan en contre-Plongé :

C'est dans un running gag présentant le facteur qui défaisait le chemin en gravier placer par l'oncle de Mathilde, la caméra montre un plan en contre-plongé après que le facteur effectua une chute parce que le gravier fut remplacé par des roches.


Plan américain :

Dans une dispute entre un des cinq soldats et sa femme, la caméra les suit dans un musée en effectuant un plan américain.





Entrée du champ et sortie du champ :

Suite à un malentendu, frustré, Mathilde quitte la scène en montant les escaliers, ce qui permit les tuteurs de cette dernière d'entrer dans le cadre.





Zoom : aucune scène ne contient un zoom.
Plan subjectif : aucune scène ne contient un plan subjectif.


Critique :


Un long dimanche de fiançailles, Réalisé par Jean-Pierre Jeunet. Je dois bien avouer que ce film n'a pas été l'expérience qui m'a coupé le souffle. Ce film avait beaucoup de bons points, mais aussi quelques mauvais points qui hélas prenait trop de place.
Je vais peut-être passer pour quelqu'un de sévère, mais si on me demandait de décrire le film en un seul mot, je répondrais jaune (la couleur). La qualité de l'abondance et la justesse des plans de caméra qui ont été atténués par le filtre jaune dans les scènes commençait à m'embêter et c'est dommage ! Le dialogue (qui fut l'un des points forts à mon avis) était d'une richesse que je me suis considéré chanceux d'avoir une mère française sans quoi je n'aurais pas compris les références.
Les personnages, quoique très caricaturés physiquement, sont assez captivants et s'attachent très bien à la caméra et au scénario sauf Mathilde. Malgré ses talents d'actrice, son personnage se faisait presque passer pour un anachronisme, une copie même du personnage d'Amélie Poulin. J'ai pus comprendre que chaque protagoniste avait leur propre flashback , ce qui les caractérisait encore plus,  mais Amélie Pou...Mathilde, amenait carrément Le fabuleux Destin d'Amélie Poulin avec elle.

En conclusion, je donnerais la note de 7/10 pour Un Long Dimanche De Fiançailles.




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