vendredi 14 septembre 2012

Le langage cinématographique : Kill Bill vol.1


















Réalisateur : Quentin Tarantino 
Genre : action, drame et triller
Durée :   111 minutes




Uma Thurman & Lucy Liu
Ce long-métrage américain, qui fut l’un de mes long-métrages favoris parmi mes films d’actions, nous plonge dans un univers aussi noir qu’ironique. On peut dire que Quentin Tarantino a su révolutionner le monde du cinéma. Ce réalisateur, qui en a inspiré plus d’un, aurait réussi à tourner un film légendaire qui nous montre une histoire originale, trempé dans un soupçon de nostalgie et d’humour rancunier. 
Dans ce triller dramatique, on retrouve Uma Thurman (Ma super ex), Lucy Liu (Charlie et ses drôles de dames), Daryl Hannah (Blade Runner) et Vivica A. Fox (Independence Day).


Synopsis :
Dans une petite chapelle, située aux milieux du désert, le mariage d’une ancienne tueuse à gages, maintenant enceinte, est interrompu par l’arrivée d’un groupe d’assassin qui s’avèrent être ses anciens coéquipiers tueurs. Sans prévenir, ils massacrent les invités ainsi que les mariés. Laissant la mariée pour morte, ils oublient que l’instinct de vengeance est plus fort que la survie. Suite à un long coma, la mariée (Uma Thurman) décide de se venger de ses agresseurs, ceux qui ont tué son mari et son enfant.
  



Le langage cinématographique :


Un film peut avoir des petits secrets qui changeraient notre vision du cinéma. Car dans chaque film, il y a un petit quelque chose qui le rend plus compliqué à tourner, qui nous divulgue toute la difficulté à construire un film. Voici-donc un dévoilement sur le film Kill Bill, qui a reçu le prix du San Diego Film Critics Society Award en 2003 et au Las Vegas Film Critics Society, le Sierra Award en 2004 pour le meilleur montage.





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Quand l’épousée, après avoir échangé quelque coup de poing avec Vernita Green (Vivica A. Fox), l’accompagne tranquillement jusqu’à la cuisine. On assiste à une vue en plongé extrême (Overhead shot) à partir du plafond de la salle. Et nous pouvons constater que cet angle de vue est repris dans la scène où les policiers découvrent les cadavres des mariées dans la chapelle.


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Nous avons droit à une belle vue en plongé et en contre-plongée quand la mariée s’adresse à Nikki (la fille de Vernita Green), dévoilant une grande différence de force sur les deux personnages.


   Le split screen, présent à partir du moment où Elle Driver (Daryl Hannah) s’apprête à assassiner en secret la marié, tombé dans le coma depuis le massacre à son mariage.
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  Il y a une scène, qui n’est pas la plus mémorable de toutes les autres scènes du film. C’est quand on aperçoit un moustique se précipiter sur Uma Thurman, alors, la caméra utilise un très gros plan.


·         Et ce merveilleux traveling latéral, c’est-à-dire que la caméra fait un mouvement de déplacement vers la droite à gauche ou l’inverse, en suivant l’actrice principale, sur un fauteuil roulant, fuyant l’hôpital où elle s’était endormie pendant quatre ans. 



·         Puis, une scène assez difficile à distinguer, celle quand Uma se retrouve dans la camionnette nommée ‘’Pussy Wagon’’, un zoom avant est alors effectué très lentement, de sorte que l’on voit tout le psychisme qu’entreprend le personnage pour réanimer ses pieds. Ce qui se termine par un gros plan, situé en face du visage de l’actrice.




·        Auriez-vous remarqué la partie ‘’l’homme d’Okinawa’’ dans le chapitre quatre du film ? J’ai beaucoup apporté attention à la vue qu’offrait le plan moyen du début de la scène, car on peut deviner qui est le personnage, où il travaille et comment il passe ses journées à vivre. Tout cela dans un plan subjectif (la vision du personnage, celle de l’héroïne principale dans ce cas).



·         Dans l’une des dernières parties du film, on discerne l’actrice Lucy Liu arriver avec ses sbires dans un couloir étroit… si on repassait la scène au ralentit, on apercevrait mieux toute la complexité du montage, car dans ces zooms incessants, on peut facilement reconnaître un plan moyen (filmer le personnage de la tête au pied), un plan américain (filmé le personnage du haut jusqu’à la mi-cuisse), un plan rapproché taille (du haut jusqu’à la ceinture) et un plan rapproché épaule (filmé de la tête aux épaules).



·         La profondeur de champ dans la scène qui suit l’arrivée du chef des yakuzas est immense, car on parvient à voir tous les personnages dans le restaurant avec une netteté absolu.






Il y a d’autre critère qui fait partie du langage cinématographique dont le champ-contre-champ utilisé pour les dialogues, le hors-champ quand le regard d’un acteur se pose sur quelque chose en dehors de l’écran, l’utilisation des points de force qui définit l’emplacement d’un sujet autre qu’au centre de l’écran, les panoramiques horizontal et vertical, les plans séquences, etc. mais ces derniers sont utilisés très souvent dans presque chaque d’un film, car ce sont les règles de base primordial à la réalisation d’un film.
Uma Thurman & Quentin Tarantino
 

Si vous avez aimé ce film de Quentin Tarantino, attendez de voir Kill Bill volume 3, qui sortira en 2014 !


 

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